ESCRIME-MARSEILLE-VALLIER

                                                  67, rue Ferrari-13005, Marseille
                                Tel : 06 10 13 52 85

 



                          

                               L' ESCRIME


     L es premières armes fabriquées furent la hache et l'épieu, soit une arme qui tranche et une autre qui perce. Le premier progrès consista à réunir en une seule arme les propriétés de la hache et de l'épieu . On eut ainsi le sabre, et, plus tard l'épée lorsqu'on s'aperçut que les coups de pointe étaient plus meurtriers que les coups de tranchant. l'épée comporta néanmoins longtemps deux tranchants.
    
     Chez tous les peuples, l'étude du maniement raisonné des armes prit, très tôt, une place importante. Il fallut cependant des milliers d'années pour que la lame devint telle que nous la connaissons aujourd'hui : fine, de la longueur du bras environ, de plus en plus légère, susceptible, dans la main de l'homme, d'être maniée avec science, vitesse et précision.

     Sur le plan technique, rappelons qu'au temps des romains, ceux ci mirent en pratique une escrime à deux mains, l'une tenant un bouclier servant à la défense, l'autre maniant une épée destinée à l'attaque.

     Inutile de préciser que cet armement était particulièrement volumineux,encombrant et lourd.
Beaucoup plus tard, l'embryon de l'escrime moderne naîtra dans les deux pays dont l'évolution durant le Moyen-Age a été la plus florissante : l'Espagne et l'Italie .
    
     Restée toutefois stationnaire sur le plan technique en Espagne, pays auquel on doit la fabrication de la rapière et le perfectionnement considérable des armes blanches (la manufacture de Tolède existe toujours),ce sont finalement les Italiens qui établirent les bases scientifiques de l'escrime moderne .

     Venus en France en grand nombre à la suite des médicis, les Maîtres italiens répandent une méthode nouvelle : le volume du bouclier diminue progressivement pour être finalement abandonné; on lui substitue le poignard, puis la dague, arme courte, offensive et défensive à la fois, mais destinée au combat de "près" , le combat de "loin" étant mené à l'aide de la rapière .

     Un modeste fabricant italien, mit au point, à la fin du XVIe siècle, l'épée d'esctoc à coquille. cette arme est à l'origine de notre Ecole d'Escrime. Elle lui a permis d'établir ses principes de base; ses caractéristiques sont sensiblement les mêmes que celles de l'épée d'aujourd'hui.
     
     Les accidents à l'entrainement étant trop nombreux, ce fut l'invention d'un instrument d'étude léger, appelé Fleuret, durant le XVIIe siècle puis du masque en treillis, à la fin du XVIIIe siècle, par les Maîtres français, qui permirent de découvrir toutes les possibilités techniques et tactiques de l'escime et de donner aux divers mouvements toute la force et la vitesse imaginables .

     Officiellement, on fait remonter la naissance de l'Ecole française d'Escrime en décembre 1567, époque où le Roi Charles IX autorisa les <<Maîtres joueurs et Escrimeurs d'épée>> de la ville de Paris, à se réunir en une communauté qui prit le nom d' << Académie des Maîtres en faits d'armes>> de l'Académie du Roy .
Mais ce fut  surtout durant le XIXe siècle que l'Ecole française s'assura une réputation et un rayonnement universels par les travaux pédagogiques et les traités de Maîtres de grand talent, qui furent nombreux à se rendre dans le monde entier pour enseigner .

     Ayant inventé le fleuret, découvert sa technique, c'est à la France qu'on fit appel en 1896, lors de la rénovation des Jeux olympiques, pour définir les règles de l'escrime en tant que sport .

     A notre époque on pratique l'escrime par attirence de la compétition ou par agrément . L'assaut d'escrime n'est qu'un jeu : deux adversaires, deux volontés sont en présence ; seule la <<touche>>  conditionne la victoire ;elle exige habileté, ruse et qualité physique pour y arriver .

     Trois disciplines différentes : Epée , c'est l'arme d'estoc du combat réel
                                                    Fleuret , c'est également une arme d'estoc mais elle a un caractère conventionnel qui porte sur la surface à toucher et la manière de l'atteindre .
                                                    Sabre , c'est l'arme du cavalier, également conventionnelle, qui permet de porter de pointe mais aussi de tranchant, selon des règles semblables  à celles du fleuret . 



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